5sup.com - L'escalade par JL
 
CAP DU DRAMONT
 
Pour l'homo-grimposaurus qui est un jour passé à proximité de l'Estérel en se demandant si on pouvait poser des dégaines sur ce rocher rouge, le site du Cap du Dramont est incontournable. Et pour donner envie à tous les autres : beau rocher, cadre exceptionnel (les pieds dans la Méditerranée), équipement béton, grimpable toute l'année, marche d'approche minime, blondes à forte poitrine en string (selon les jours)...
 
Un petit coin de paradis qui a échappé au bétonnage galopant.
Le secteur Sémaphore, de quoi bien commencer et occuper quelques belles journées. En plus, les différentes orientations permettent de tourner avec le soleil (le sens de rotation dépendant de la saison !).
Depuis la falaise, la vue est "trois étoiles" mais il faut parfois savoir se faire violence : vous ne vous êtes pas tapés la montée pour redescendre tout de suite vous baigner quand même ?!
En général, à la vue de cette photo, le grimposaurus commun jette son matos dans le coffre et fait fumer les pneus de la Sub' (ou de la Clio - selon son budget).
Départ de voie un rien bourrin pour JL. Pensez à prévenir votre assureur (celui qui tient la corde, pas celui qui vous ponctionne régulièrement) avant de lui tomber sur la tête.
Pour changer du calcaire, le rocher (rhyolite) donne plutôt dans l'aplat plus ou moins bien orienté, mais daigne rester adhérent sous des conditions d'ensoleillement sévères.
Au secteur Sémaphore, les voies font entre 10 en 25 mètres, pour des cotations panachées du 3 au 7.
Une seule obligation : ne pas oublier de se retourner en arrivant à la chaîne, histoire de profiter du cadre...
Jérôme, au prise avec un dièdre court mais typique, expliquant la théorie de l'opposition.
L'extrêmité est de la falaise est parfaite pour l'initiation (voies en 4-5), et comble du raffinement, reste à l'ombre jusqu'à une heure avancée de l'après-midi.
Delphine, dépassée par la concurrente allemande, patine dans la dalle malgré les encouragements de ses petits camarades.
Un poil (de roubignole ?) plus haut, Maud expérimente les aplats fuyants et les adhérences trompeuses.
Vue sur mer pour Sthéphane, aux prises avec "3 zobs et un cul fin", sur le pilier du secteur Sémaphore
Tout émoustillé par la beauté du site et le nom évocateurs des voies du secteur, Stéphano ne peut s'empêcher de tirer un rappel...
Voie "Le Gendarme et la Sirène"
Petit détour par le secteur de la Cathédrale et ses voies qui surplombent la mer. Si le rocher n'était pas si orange, on pourrait presque se croire entre Cassis et Marseille... Lionel aux prises avec le crux de la première longueur.
Après le relais au niveau du gendarme, on entre dans l'ambiance "sirène" de la deuxième longueur. Et toujours sous les doux rayons du soleil de décembre (!!!).
Troisième longueur originale et inattendue pour rejoindre le sommet de la cathédrale. Initiation via ferrata !
Du sommet, petit regard sur le secteur "Sémaphore" avant de tirer le rappel sous les regards envieux et admiratifs des baigneurs (NdW: rares en décembre).
 
Fiche pratique
Plan d'accès
Roche : rhyolite
Niveau : 45 voies (2c-7b)
Saisons conseillées :PrintempsAutomneHiver
Topos :
Aucun topo disponible en ligne
Voies conseillées : Le Pilier du Soleil (5c)

Depuis la route de la corniche (N98), entre Saint Raphael et Agay, prendre la route (Boulevard du Sémaphore) qui mène au port du Poussaïau pied du sémaphore. Méfiance, le parking est petit ! L'été, en cas de panne d'oreiller, il vaut mieux se garer sur le parking de la plage du Débarquement, qui est plus grand,... et plus loin (tout se paye). Du port, longer la mer vers Agay, prendre les marches puis le chemin côtier qui retourne à Agay. Les secteurs se trouvent de part et d'autre du chemin (10 à 15 minutes de marche). L'été, il est plus que conseillé de venir tôt (avant 11 heures), ou très

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